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11 articles taggés Oolong

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The Fallen Blade de Psychée

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Fiction originale en cours   |||   Fantasy   |||   8 chapitres en ligne

 

 


►  Mot sur l'auteur
     Psychée est née un 14 juillet ! Eh oui, ça arrive. Elle adore le chocolat noir et boire du thé. Elle fait des études de droit et consacre son temps libre à l'écriture et à la lecture. L'univers de The Fallen Blade — TFB pour les intimes — est le monde dans lequel elle s'évade depuis longtemps déjà. Un univers qu'elle partage aujourd'hui avec ses lecteurs. 

 


►  Résumé
Une guilde obscure, un entraînement sans pitié.

Un clan massacré, une unique rescapée.

C'est une arme, créée dans le métal le plus dur qui soit, forgée par la haine et le désir de vengeance. Une arme ayant pour seul maître, sa Volonté, pour seule amie, la Mort, pour seule destinée, le Carnage. Sa sortie de l'ombre sera l'étincelle pour la guerre qui gronde. La damnée suivra les ordres, sera la flèche d'Eris et brisera les codes établis.

 

 

 

 

The Fallen Blade de Psychée

 

 

 

The Fallen Blade de PsychéeCritique du 4 janvier 2016 + ajout du 19 janvier 2017 by Célia

 

 
►  Le décor

 

   Je pars du principe de ne jamais juger un livre à sa couverture. Et pourtant... L'être humain est ainsi fait. C'est essentiellement son regard qui porte le premier jugement. Et la première impression à un impact non négligeable sur la suite des événements.
 
   Le décor du blog de Psychée est sobre, mais abouti. Pas de fioriture inutile, un fond magnifique, une affiche époustouflante (by Grazie) et une facilité de lecture des chapitres par un beau contraste entre la couleur de fond et la couleur d'écriture et une police classique. Rien de pire qu'une police tout en arabesque, certes esthétique, mais qui rend la lecture laborieuse.
 
   Bref, très bon début. Cela plonge le lecteur dans l'univers.

 

►  La plume

 

   Dès le prologue, on sent la force de la plume. Les émotions passent très bien : l'horreur et la détresse de cette fillette qui voit son monde s'effondrer. On sent la vie qui anime les mots et les émotions, intenses, que ces mots véhiculent. Déjà tellement de choses sont dites ou sous-entendues.
 
   Sur la forme, globalement il y a peu d'erreurs orthographiques, de conjugaison ou de concordance de temps. C'est davantage les tournures, le choix des mots et l'organisation des mots dans les phrases qui manquent parfois de justesse ou d'équilibre. Attention aux nuances de couleur également. Je ne reviendrai pas une fois encore sur la notion même de l'équilibre, je dois la ressortir à chacune de mes critiques, c'est mon bébé l'équilibre et une notion primordiale.
 
   L'auteur a une plume légère, facile à lire et à comprendre. Elle fait preuve d'une recherche linguistique qui se marque par un changement de registre dans certains passages, sans que cela soit choquant pour autant.
 
   Notons que l'auteur ne met pas toujours son énergie à l'endroit opportun. Certains événements intéressants se limitent à quelques mots, alors qu'ils mériteraient plus d'attention.
 
   C'est essentiellement dans les descriptions que l'on sent que Psychée est à l'aise. Quelle que soit leur longueur, les descriptions sont claires. Psychée nous donne toujours des éléments qui viennent titiller notre curiosité, des éléments qui rendent les descriptions vivantes. Par contre, les dialogues manquent de subtilités, de nuances, d'attraits parfois. Certains sonnent faux, c'est dommage, mais le travail et la persévérance peuvent venir à bout de n'importe quel défaut !
 
   Quant à l'intérêt de la réécriture, il est indéniable. La richesse qui découle de cette réécriture et de l'approfondissement de la trame des chapitres est impressionnante. J'ai eu l'occasion de lire les deux versions du chapitre 3 — avant et après réécriture. La différence est nettement perceptible. On a droit à plus de détails, donnant de la matière à l'univers complexe dans lequel l'auteur nous plonge. Plus de détails, mais aussi une meilleure transcription des éléments. Les mots s'associent au lieu de s'enchaîner. Percevez-vous la nuance ? Je veux dire par là qu'ils ne sont plus une succession de termes les uns à la suite des autres, mais une construction complète et vivante. La réécriture a donné de la matière, mais plus encore, elle a donné de la vie à certains passages mornes. Et cela passe par une meilleure gestion de l'équilibre et une modification des tournures de phrases. 

 

   Entre temps, je suis devenue la correctrice attitrée de Psychée pour TFB et cela change beaucoup la vision que l'on a de la plume. 

 

►  Les personnages

 

   D'abord Damna évidemment. Damna est l'héroïne de ce récit. Une guerrière, un assassin au caractère bouillant ou bouillonnant — je ne sais pas trop lequel est le plus adapté, sans doute aucun des deux. C'est un personnage auquel je n'ai eu aucun mal à m'identifier, il a suffi de très peu de choses. Elle et ses prunelles couleur améthyste m'ont planté une dague dans le c½ur. Ce qui m'a charmée ? Et bien, son assurance tout d'abord alors là même qu'on sait ce qu'elle a vécu dans son passé, ce à quoi elle a survécu. Ensuite, le fait qu'elle ne se laisse pas marcher sur les pieds dans ce monde où la femme n'a que bien peu de valeur et où son rôle se cantonne à celui de fille, de mère et d'épouse sous la domination de son père ou de son mari — ce n'est pas une attitude généralisée heureusement ! Damna est l'incarnation de la femme fatale et féline qui se cache en chacune de nous mes dames. Damna est l'épée qui assure la victoire, la flèche qui transperce les c½urs et le corps qui déchaîne les passions. Un personnage vraiment intéressant et qui me plait plus qu'il n'est possible pour moi de le transcrire dans cette critique. Un personnage principal qui ne manque pas d'atouts, nous verrons comment Psychée arrivera à la faire évoluer et à retranscrire toute la puissante du personnage, notamment dans les dialogues. Cela donne de nombreuses possibilités de scènes cocasses, de moments de tensions. Dans les premiers chapitres, Damna se montrait assez froide, déterminée et précise dans son travail d'assassin et/ou d'espionne. Par la suite, on a l'occasion de découvrir d'autres facettes de sa personnalité qui rendent le personnage plus réaliste mais aussi plus humain. Quelles facettes par exemple ? Eh bien son attachement profond à Lugos qui est son père de substitution mais aussi son mentor. Ces deux là ont une relation à part dont il est difficile de comprendre exactement la profondeur. Mais ce n'est pas la seule facette que l'on découvre. Damna est loin d'avoir un coeur de pierre, elle est capable de s'émouvoir et n'est pas dépourvue d'instinct maternelle comme le démontre sa relation avec Tilän. 
 
   Un personnage tel que celui de Damna a parfois tendance éclipsé les autres. Ce n'est pas le cas ici. Même si, c'est Damna qui a le plus de poids pour l'instant dans les quelques chapitres qui sont écrits. A côté de ce personnage, nous avons Clara et Gabriel. Ils ont du potentiel, mais ils ne m'ont pas charmée comme l'a fait Damna. Si j'étais un peu réticente au départ concernant ces deux personnages, ils ont su, tous les deux, s'imposer dans l'histoire. On sent qu'ils sont importants dans la construction de l'intrigue. Il a quelque chose de mystérieux autour du personnage de Clara et une vraie force dans les deux personnages tout comme dans la dynamique frère-soeur qui les unit. J'ai par contre beaucoup plus de doute sur le choix des prénoms, mais c'est un autre problème. 
 
   Lugos lui m'a charmée, séduite même. Allez savoir pourquoi ! Et ce dès les premières phrases. L'attrait du danger peut-être ! Voilà un homme qui ne recule devant rien pour atteindre ses objectifs. Ne vous dresser sur son chemin ! Et surtout, ne vous attaquez pas à ses protégés et surtout pas à Damna. Son courroux sera terrible. Un homme puissant, que j'imagine séduisant, manipulateur et extrêmement intelligent. On a l'occasion d'en apprendre progressivement plus sur lui, mais il reste mystérieux — ce qui joue bien sûr dans la perception que l'on a du personnage et qui participe grandement à l'attrait du personnage.

 

   Je voudrais ajouter Tilän a cette critique parce que ce personnage est apparu et prend une place de plus en plus importante dans le développement des chapitres. Il est intéressant par sa nature et par son caractère. Il est à la fois doux et naïf et renferme un pouvoir des plus dangereux ce qui fait de lui un personnage à part. Je pense que ses aptitudes se révéleront très utiles par la suite. Et je dois dire que, outre le fait que j'aime bien ce personnage, la relation qu'il développe avec Damna est à mon sens cruciale pour les deux personnages et pour le développement de l'intrigue. 

 

   Les personnages ont un potentiel indéniable. Les principaux protagonistes sont des tueurs, des assassins. Pourtant, Psychée leur apporte une part de lumière, discrète, mais permettant aux lecteurs de les apprécier. Même s'il existe toujours des dingues qui s'attachent aux personnages les plus noirs... — dont je fais sans doute partie d'ailleurs. 

 

Toutefois, il faudrait par la suite s'attarder davantage sur leurs ressentis et leurs émotions. C'est ce que je notais dans la première version de ma critique — il y a un an d'ailleurs. Depuis, les personnages ont bien évolué et font montre d'un peu plus de nuances et de profondeur. 

 

►  L'univers

 

   L'univers est complexe. C'est sans doute l'adjectif qui lui convient le mieux. La complexité, c'est bien et impressionnant. Par contre, il faut pouvoir la transcrire, la rendre assimilable et appropriable par le lecteur. Et là, j'émets quelques réserves.
 
   Je me demande comment l'auteur arrivera à transcrire cela avec clarté et précision aux lecteurs. Ce serait dommage d'en perdre la moindre miette.
 
   Qu'est-ce que l'éther ? Quels sont les différents mondes qui se côtoient ? Pour plus de précision sur certains éléments, je vous invite à aller lire l'interview que Sachiko et moi avons réalisée avec Psychée et ses personnages [Interview]. 
 
   En fait, j'éprouve une certaine frustration à ne pas comprendre la totalité des termes, à appréhender la magie telle que Psychée la conçoit. On est plus ici dans un jeu de pistes quand dans une explication franche et tranchée. C'est mieux qu'un pavé indigeste bien sûr, mais davantage de précisions devront voir le jour dans les prochains chapitres pour aiguiller le lecteur.

 

   On en apprend plus sur l'univers bien que cela reste assez difficile de tout comprendre à l'heure actuelle. Bien évidemment, c'est normal d'autant que l'univers est extrêmement riche. Psychée arrive assez bien à doser les éléments à confier aux lecteurs pour leur en apprendre plus sur l'univers dans lequel ils se plongent. Attention bien entendu à la clarté des informations qui sont données, en cela le dosage et le choix des mots sont cruciaux. 

 

►  L'intrigue

 

   Il est difficile avec trois chapitres de parler de la trame et de l'intrigue. Une chose est sûre, on va avoir droit à des intrigues politiques, des combats et de la magie. Je reviendrai sur ce point par la suite.

 

   Je ne savais pas vraiment me prononcer sur l'intrigue en ayant lu trois chapitres, mais maintenant que l'histoire a évolué, je peux vous confier mon sentiment à ce propos. L'intrigue se développe petit à petit et sur plusieurs fronts différents. On se rend bien compte néanmoins que tous ces événements sont liés et que de grands bouleversements se préparent pour la suite. Parler de l'intrigue est le point le plus compliqué dans un récit un cours parce que l'on manque toujours d'éléments et qu'on ne sait pas comment les éléments vont s'imbriquer et que l'histoire va s'achever. J'en resterai donc là pour l'instant. 

 

►  Pourquoi devez-vous aller lire ce récit ?

 

   Vous êtes encore là ? Vous avez tout lu jusqu'à la fin et vous n'avez pas encore filé découvrir les aventures de Damna !
 
   Vous aimez les histoires sombres, les personnages torturés, le côté obscur de la Force, vous allez être servi.
 
   Un univers complexe, des complots, des assassinats, un brin de magie et le tour est joué. « The Fallen Blade » vaut le détour !

 

►  Classification : OOLONG

 

 

 

 

The Fallen Blade de Psychée

 


 


►  Extrait de l'avis de Sachiko [Les Papillons de Papier]

 

   The Fallen Blade (ou, La Lame Déchue), est bien l'une des fictions autour de laquelle j'ai tourné un bon moment sans me lancer. Et quand, enfin, je l'ai commencée, l'auteur se lançait dans une réécriture qui a encore retardé ma découverte de ce monde à la fois sombre et attirant. Ce qui m'a attirée à elle ? La déco du blog, la sympathie de sa créatrice et le résumé alléchant ! Autant dire que j'avais hâte que les trois premiers chapitres soient à nouveau à jour, tout propre et tout beau, pour me jeter dessus. Et je ne regrette pas cet agréable petit moment de lecture en compagnie du personnage principal dont je vais vous parler dès-à-présent.

 

   [...] Concernant le style avec lequel nous est conté The Fallen Blade, je pense est le type à plaire au plus grand nombre. Sans tomber dans la simplicité extrême, avec des phrases très courtes et un vocabulaire limité, le style de Psychée se tient plutôt dans la moyenne. Tantôt simple, surtout lors des scènes d'action, ce qui favorise la compréhension des événements, il est évident qu'elle essaie de jouer avec les images, d'entrer dans un style un peu plus travaillé lors de scène descriptives et explicatives. Son vocabulaire, sans être trop complexe, est varié et à la portée de tous, bien en adéquation avec le contenu de son histoire. C'est donc un bon équilibre que nous avons-là, surtout lorsque l'on voit que l'auteur s'améliore de chapitre en chapitre. En effet, si l'on peut remarquer tout de suite dans le prologue que l'auteur est en pleine transition dans son style, cette impression s'estompe dans le chapitre 3, ce qui est très prometteur pour la suite. [...]
Tags : En cours, Fiction originale, Fantasy, Psychée, Critique de Célia, <10 chapitres, Oolong
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#Posté le lundi 27 juin 2016 10:22

Modifié le vendredi 21 juillet 2017 13:18

Les Lyristes Noirs de P. Lunahël

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Fiction originale en cours  |||  Dark Fantasy - Esotérisme  |||  20 chapitres en ligne

 

 


►  Du même auteur
→ Dreanum [La critique de Célia - L'interview]
→ Tiny Tea Story [La critique à quatre mains]

 

 

►  Mot sur l'auteur
  P. Lunahël est maroquinière (foutu la restauration de livres). À 26 ans, elle a un âge mental peu développé et fait des blagues nulles (c'est elle qui le dit). Elle adore les musiques épiques avec des orchestres. Elle dessine aussi et elle râle beaucoup !

 


►  Résumé
  Ici te sera conté la légende des Lyristes Noirs. Ces hommes et femmes prêts à tout pour garder leur Foi intacte et faire en sorte que le bien règne sur les terres du monde noir. Toute paix ne peut se bâtir qu'après la destruction et la ruine.
 
  L'Histoire des Lyristes Noirs est une légende, un mythe. Il est le fondement de notre vie actuelle.
 
 Il y a des siècles, la religion commençait à flancher, de nouvelles croyances ébranlèrent la foi chrétienne. Les événements risquaient de tourner à la tragédie. Depuis toujours, ils étaient là. Depuis toujours ils étaient les remparts entre les hommes et les démons. Depuis toujours ils nous protégeaient des cataclysmes dévastateurs que les guerres entraînaient avec elles.
 
 Les Lyristes Noirs. Ces fantômes énigmatiques au secret insaisissable, dévoilent aujourd'hui leur Histoire... Et la vôtre.

 

 

 

 

 
Les Lyristes Noirs de P. Lunahël

 

 

Les Lyristes Noirs de P. LunahëlCritique du 27 août 2014 + ajout du 26 février 2017 by Célia

 

   Vous dire comment j'ai découvert ce blog, j'en serais bien incapable... Une chose est sûre cependant, son décor particulier a retenu mon attention.
 
   Pourquoi ai-je commencé ma lecture ? Parce que le résumé m'a intriguée, quoi d'autres. Le commencement de cette lecture a marqué le début d'une fantastique aventure au côté de Pauline. 

 

►  L'histoire 

 

   Dès les premières lignes, je me suis laissée emportée par cet élan, captivée par l'univers. Il est vrai que Les Lyristes Noirs représentent ce que j'aime trouver dans un roman. D'abord, par le genre auquel cette histoire appartient : Dark Fantasy et ensuite par la manière dont c'est écrit : dominante descriptive, accent porté sur les détails des personnages, des lieux et puis cette fascination pour la neige que je partage avec l'auteur. Pas cette neige boueuse qui envahit les routes et les trottoirs, cette neige affreuse qui nous mouille les pieds. Non ! La neige, la vraie, ce tapis blanc immaculé qui recouvre le monde, adouci les angles, fait disparaître la laideur sous une couche d'uniformité.
 
   Les Lyristes Noirs est une histoire captivante, un périple au côté d'une héroïne sombre et mystérieuse, une héroïne nommée Astarcya dont on ne sait pratiquement rien mais que l'on prend curieusement du plaisir à suivre. Une héroïne particulière que l'on va apprivoiser au fil de l'histoire. Ce mystère qui entoure sa personnalité, ses chevelures couleur de flamme et les braises de ses yeux font d'elle quelqu'un à part mais jusqu'à quel point ? Quelle est sa véritable nature ? Que cache-t-elle derrière son armure de glace ? D'où vient sa haine pour les humains ? Au fil du récit, on aperçoit quelques facettes du personnage, mais il reste mystérieux. Chaque fois que l'on pense avoir saisi un détail de sa personnalité, il semble nous échapper. C'est ça aussi qui participe à l'ambiance très particulière du récit et qui fait l'attrait du personnage. La curiosité et la fascination mêlée de crainte qu'elle exerce, nous pousse – moi du moins – à poursuivre ma lecture encore en encore, espérant percer ses secrets. 
 
   Il flotte dans l'air un parfum métallique de sang et une aura de danger plane discrètement au-dessus de nos têtes. L'auteur, tout en distillant savamment des informations dans son récit, parvient à établir un sentiment étrange : celui que quelque chose se trame, quelque chose qu'on ne peut appréhender mais qui va finir par nous tomber dessus à un moment donné. Evidemment au moment où on s'y attend le moins... Où serait le plaisir sinon ! Cette impression que chaque détail fait partie d'une trame de plus grande envergure est vraiment agréable. Elle donne la sensation que l'auteur a mûrement réfléchi son récit et sait dans quelle direction elle compte le faire évoluer. Si on en apprend plus au fil de récit, ce sentiment n'en reste pas moins présent. Le lecteur ne peut faire qu'attendre et échafauder des théories qui se révéleront sans doute complètement fausses finalement. C'est ça tout le génie de Pauline sur ce récit – mais aussi sur les autres. Elle élabore ses intrigues avec beaucoup de brio et sait maintenir le suspens jusqu'au bout. 

 

►  La plume

 

   Au niveau de l'écriture, je connais assez Pauline pour savoir quelles sont les lacunes de sa plume et le fait qu'on travaille souvent ensemble aide aussi de ce côté-là. Comme je l'ai déjà dit sur d'autres récits, critiquer la plume lorsqu'on est correctrice pour un auteur, c'est assez compliqué puisque notre rôle est justement de remédier aux erreurs. Je vais faire de mon mieux pour reprendre les points à travailler en étant aussi concise que possible. 

  La construction des phrases n'est pas toujours optimale et la position de la ponctuation, notamment de la virgule, ne rend pas toujours la phrase très claire. Il faut éviter les phrases trop longues et dans lesquelles il y a trop d'informations. Attention aux lourdeurs qui naissent d'un surplus d'informations et d'un mauvais équilibrage des phrases. Attention également aux accords du participe passé et à la concordance des temps. Globalement, ce sont des points qui reviennent dans bon nombre de récit, Pauline n'échappe pas à la règle. Ce que je peux dire néanmoins, c'est que notre travail ensemble porte ses fruits et que je perçois au fil du temps, une amélioration de la plume sur ces détails. 
 
   Certains points manquent un peu de réalisme : par exemple, on annonce une armée à moins de trois jours de marche et puis deux paragraphes plus tard alors que quelques minutes ont l'air de s'être écoulées, l'armée est là et des flèches enflammées zèbrent le ciel. Il y a d'autres points qui mériteraient d'être abordés différemment peut-être pour que cela semble plus logique. Je ne me rappelle même plus vraiment du pourquoi de cette remarque, ni à quel moment elle intervient. Il faut bien avouer qu'une partie de cette critique date de 2014... mais je me fais confiance, ça doit être justifié. Une relecture complète serait nécessaire pour avoir une critique parfaitement pertinente et plus générale... mais bon. 

 

►  Les personnages

 

   L'arrivée du personnage de Govan permet d'amener une bouffée d'air frais. Lui et ses interrogations, lui et ses convictions apportent un point de vue très différent de celui d'Astarcya (qui au passage est un très beau prénom). Govan et Astarcya sont issus de deux mondes diamétralement opposés, mais on sent que par la suite ils seront amenés à collaborer. C'est cela qui est intéressant. Savoir que les opposants d'hier peuvent être les alliés de demain. Que les apparences peuvent être trompeuses et que tout peut un jour arriver.
 
  Ce qu'il manque à mon sens à ce roman actuellement, ce sont davantage de personnages. Pas davantage de figures sans nom, presque insignifiantes non ! Plus de personnages ayant un rôle important dans l'histoire. Ça amène une richesse, un réalisme qu'une poignée de protagonistes ne peut donner à un récit. Attention, il faut que cela soit bien amener cela s'entend. Il ne faut pas perdre le lecteur dans une montagne de détails et de noms. Dans ce genre de d'écrit qui finit souvent par un affrontement, la quantité de personnages apporte une sensation de pertinence. Quand on ne connait que quelques uns d'entre eux, on a l'impression qu'ils conquièrent le monde à eux seuls, ce qui n'est pas toujours exact on est bien d'accord. Une multitude de personnages amène une variété, une dynamique, de la richesse tout simplement. Et puis ça laisse le choix aux lecteurs pour définir auquel, parmi eux, il souhaite s'identifier.

 

  Je déplorais le manque d'autres personnages, j'ai été servie. J'aurais dû m'en douter connaissant Pauline et ses autres récits. D'où l'utilité d'une critique évolutive me direz-vous ! Vous n'avez pas tort ! Je ne vais pas vous les détailler, je dirais simplement que de nouvelles figures apparaissent et qu'elles apportent de la diversité au récit. Chacun d'eux est différent et bien croqué. Les personnages de Govan et Astarcya qui semblaient un peu trop tranché – Govan le preux chevalier et Astarcya la tueuse à la chevelure couleur de sang – se nuancent avec le temps et les événements sans perdre ce qui fait leur identité. 
 
   Ce récit n'est pas parfait... Mais la perfection est-elle atteignable ? J'ai hâte de voir où cette histoire va me mener, vers quelles contrées l'auteur va me faire voyager. La poudre est prête, il ne manque que l'étincelle pour embraser le tout. Une étincelle que j'espère trouver dans la suite, cet éclat qui fera toute la différence entre un récit agréable et une histoire qui marque les esprits. En relisant ce passage, je me dis que je ne m'étais pas trop mal débrouillée... L'histoire n'a pas encore révélé toutes ses potentialités, on ne pourra tirer un trait définitif qu'une fois qu'on aura la fin de ce récit. En tous les cas, Les Lyristes Noirs est une fantastique épopée. 

 

►  La conclusion

 

   Quelques conseils pour les lecteurs que cette chronique aurait convaincus, habillez-vous chaudement car l'auteur vous emmène en l'An de Grâce 1208 aux portes d'un hiver glacial : un vent violent venant du grand Nord, une abondante couche de neige et de sombres créatures tapies dans la pénombre.
 
   Prenez garde, nul de sait ce qui l'attend au détour du chemin...

 

►  Classification : OOLONG

 

 

 

 

Les Lyristes Noirs de P. Lunahël

 

 

►  L'avis de Sachiko [La Dynastie du Sang]

 


   Dès le prologue, l'auteur nous plonge dans son monde et donne le ton à ce que sera la suite, à savoir un savant mélange d'action et d'introspection. Puis, dès le premier chapitre, on découvre Astarcya, le personnage principal, et on ne peut pas s'empêcher d'être impressionné et intrigué par elle tant elle est mystérieuse et courageuse. De tous les personnages apparus jusqu'ici, elle est, bien entendu, la plus aboutie. Au fur et à mesure que les chapitres se suivent, on en apprend davantage sur elle et plus on en découvre, plus on se questionne sur son passé. Il faut dire qu'Astarcya est un personnage qui a un sacré caractère et un avis plus que tranché sur la religion qui domine à cette époque. Même si elle est une Lyriste Noire, on sent tout de suite qu'elle est bien différente de ses pairs, plus dangereuse et en même temps, plus honnête, plus héroïque. C'est le genre d'héroïne qui n'a pas besoin d'être protégée mais qui, sûrement, cache des blessures plus profondes qu'on ne l'imagine.

 


   Ce que j'aime aussi dans cette histoire, ce sont les personnages secondaires. Jusqu'à présent, il n'y en a vraiment que deux qui apparaissent (enfin, surtout un, le second apparaissant au septième chapitre) et qu'on apprend à connaître au fil de leurs pensées : Govan et Eudelyne. Pourquoi je les apprécie ? Parce qu'ils ne sont pas des Lyristes Noirs. On pourrait penser, étant donné que la fiction porte sur cette organisation, que la plupart des personnages seraient connectés à elle et pourtant non. Si on suit la plupart de l'intrigue du point de vue d'Astarcya, je trouve ça vraiment très bien de découvrir des personnages qui viennent de camps différents du sien. Govan est un soldat qui déteste les Lyristes Noirs et Eudelyne est une Soumise, résolument attachée à sa foi et à sa religion à laquelle elle croit dur comme fer. Tous les deux peuvent être considérés comme des ennemis potentiels et pourtant je trouve ça très intéressant de suivre les événements de leur point de vue aussi. D'autant que je suis certaine que ces personnages finiront par s'entraider et apprendre les uns des autres.

 


   Bien entendu, le tout nous est servi avec un style d'écriture vraiment agréable à lire. Les phrases sont bien construites, les descriptions sont bien menées, les mots bien choisis, il en découle un poésie indéniable qui nous accroche. 

 


   Toutefois, l'auteur a aussi ses faiblesses : parfois, la narration n'est pas aussi fluide qu'on le voudrait. Même si les phrases sont bien écrites, elles ne s'enchaînent parfois pas assez bien, ce qui donne une sensation saccadée. Rien qui ne dérange à la lecture, mais qui pourrait certainement être amélioré. Il y a aussi la description de certains carnages que l'auteur aborde d'une manière assez froide, ce qui empêche le lecteur de véritablement se sentir touché, dégoûté ou effrayé. Ça passe lorsque c'est écrit en suivant le personnage d'Astarcya car elle est elle-même quelqu'un d'assez froid qui ne se laisse pas démonter par la vision d'une jambe arrachée ou d'un ½il crevé. Mais j'ai peur que du point de vue d'un personnage plus sensible, cette façon très détachée de décrire ce genre de scène ne passe pas.

 


   M'enfin voilà, je pense qu'on l'aura compris. Globalement, j'aime beaucoup cette histoire qui se lit facilement et qui met en place un personnage principal vraiment intriguant et intéressant. Du coup, je ne peux que la recommander !
Tags : P. Lunahël, Fiction originale, En cours, Dark Fantasy, Esotérique, Critique de Célia, Oolong, <30 chapitres
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#Posté le mercredi 29 juin 2016 13:22

Modifié le mercredi 26 juillet 2017 10:19

Maliasca de Malia

Découvrez l'histoire
Découvrez l'interview

 

 

Fiction originale terminée   |||   Steampunk   |||   13 chapitres en ligne

 

 

►  Du même auteur
→ Les 13 colonies [La critique de Célia]

 

 

►  Mot sur l'auteur
   Malia aime écrire quand sa vie familiale et professionnelle lui en laisse le temps, autrement dit, pas souvent... En dehors de l'écriture, ses deux modes d'évasion préférés sont la nature (d'ici ou d'ailleurs), et les mojitos.

 

 


►  Résumé
  Marwan Cyriak, dit "Rwan", est un jeune vaurien sans ambition, qui vit d'arnaques et de petits larcins dans la bourgade de Makaora. Une nuit, il découvre un cadavre au détour d'une ruelle mal famée. Il le fouille dans l'espoir d'y dénicher un peu d'argent, mais tout ce qu'il trouve est une enveloppe cachetée avec ce mot :

« Au cas où je mourrais, une forte récompense attendra à Thanis
celui qui y convoiera cette lettre scellée à l'adresse suivante :
Auberge Tolomeo, 141 Quai Elzear – Demander Amyas Lazzaro. »
 
  Certes, Rwan a toujours rêvé de voir Thanis, cette extravagante et lointaine cité à la pointe du modernisme, mais tout de même pas au point de quitter sa ville natale et ses amis. A moins que le destin n'en décide autrement...

 

 

 

 

Maliasca de Malia

 

 

Maliasca de MaliaCritique du 2 août 2016 by Célia

 

  J'ai découvert le Steampunk avec Dreanum de P. Lunahël et je ne regrette pas du tout cette découverte. J'avais très envie d'approfondir ma connaissance de ce genre. C'est Sachiko — ma partenaire et amie —qui m'a donné envie de lire ce récit. Je ne suis pas déçue.

 


►  La plume

 


   Il a quelque chose qui m'a charmé dès les premières lignes, une forme de poésie dans la description du décor qui s'attarde sur de petits détails qui font vivre l'univers. La plume est dans la retenue, dans la précision sans pour autant se confiner dans une pure description factuelle dénuée de sentiments. Pas de métaphores, d'envolées lyriques inutiles — ceux qui me connaissent savent que j'ai un faible pour ce genre de passages. Et pourtant l'écriture a un charme certain. Petit bémol de la plume : les phrases sont parfois très longues, sans pour autant que cela perde le lecteur.

   Malia nous confie les détails de manière subtile. Certains auteurs se sentent obliger de tout nous expliquer dans des pavés à des moments clés ou a contrario pendant les temps morts. Pas ici. Les détails sont glissés de ci, de là, parmi les actions et dans les dialogues, étoffant le récit sans l'alourdir.
On sent que le texte a mûri et s'est affiné avec le temps — ou alors c'est moi qui me fait des idées. Il reste des erreurs, la plupart du temps minimes. Les répétitions viennent quelques fois casser le rythme que la plume et le choix des mots établissent. Le registre linguistique est bien adapté au public, ni trop familier, ni trop soutenu.

   Rien ne nous prépare à ce voyage dans le temps et dans les époques. Au départ, on pourrait se croire dans un récit fantasy. Et puis, au fil du récit, on voit émerger les traces caractéristiques du Steampunk : des technologies étonnantes parfois futuristes. J'aimerais assez découvrir l'airtram et voir la manière dont il s'intègre dans la végétation, au-dessus de la canopée. Quelle vue magnifique on doit avoir de là...

   Malia arrive, en peu de mots, à donner vie à ses décors. Je me suis promenée dans les rues de Thanis, je me suis perdue avec Sanouk dans les galeries labyrinthiques de la cité. J'ai découvert les paysages de son univers, été ébahie devant la beauté des panoramas. Malia choisit exactement les mots qu'il faut pour m'emporter. Soit on est faite l'une pour l'autre, soit elle a une capacité, presque surnaturelle, pour envoûter ses lecteurs.

 


►  L'intrigue

 


   L'intrigue est bien construite, même si, à mon sens, certains événements s'arrangent trop bien pour que cela ait l'air naturel. Mais bon, ça donne du charme aussi à l'histoire.

   Ce qui est intéressant par contre, c'est qu'on n'a pas à proprement parlé un méchant. Disons juste que les circonstances ont amené certains à prendre un autre chemin aux conséquences plus désastreuses. Mais c'est souvent le cas dans la vie. C'est intéressant que ce soit ces choix qui guident le développement de l'histoire et non une volonté de nuire ou un personnage incarnant le Mal avec un grand M.

   La fin est étonnante. Elle remet tout en question et ouvre une autre porte vers un autre univers. Je n'en dirai pas plus. Je me réjouis de découvrir ce que Malia nous réserve pour le tome 2. J'ai l'impression que l'atmosphère ne sera pas du tout la même.

 


►  Les personnages

 


   On pouvait croire, au début, qu'on allait surtout se focaliser sur Rwan, mais toute une série de personnages vient graviter autour de lui et cela étoffe l'histoire.

   Rwan est un drôle de mélange de contradiction. Tantôt courageux, tantôt lâche, insolent et tête brûlée et à la fois tellement vulnérable et en quête d'affection. Ça en fait un personnage plutôt attachant et ce dès le début. Surtout qu'il a l'art pour se mettre dans des situations délicates.

   Lizia est plus raisonnable, plus réfléchie. Elle couve un peu Rwan et incarne d'une certaine manière la mère de substitution ou une grande s½ur protectrice bien qu'ils aient sensiblement le même âge. Il y a dans son caractère quelque chose de familier, je m'y reconnais en tant qu'aînée de famille qui veille sur ses frères et s½urs. Puis, lorsqu'on apprend à la connaître, on remarque des petits détails qui peuvent surprendre. Derrière ses abords de jeune fille comme il faut, elle est capable d'embobiner n'importe qui et use de son pouvoir de séduction. Sa relation avec Kellan est un peu étrange.

   Sanouk est mon coup de c½ur. Elle apporte une joie de vivre et un côté espiègle à ce récit. C'est indéniablement un des points positifs de Maliasca. Elle est perspicace, étonnante, attentive sur les détails et un brin effrontée. Elle ne manque pas de charme, ni de ressources. C'est le genre de personnage qui peut faire changer la tendance d'un récit. Et c'est bien le rôle qu'elle a ici quand elle tombe sur Rwan qui avance un peu à l'aveuglette. Celle qui fuit son peuple parce qu'elle ne veut pas se marier peut se montrer plus mature que son physique ne le laisse penser.

   Mattia, le frère protecteur. C'est curieux tout de même je trouve. En lisant, on dirait que Mattia est plus âgé que sa s½ur alors qu'ils sont jumeaux. Le fait qu'ils soient jumeaux n'est qu'un détail que l'on apprend au hasard et qui n'a pas assez d'incidence à mon goût si ce n'est qu'il permet à l'auteur de respecter le fait que les Skyrssyans — ou Skirssyans, l'auteur ne semble pas se décider pour l'un ou pour l'autre et on voit les deux fleurir dans le récit — n'ont qu'un seul enfant. Toujours.

   Leyani, surnommée Leya, est un rayon de soleil. Une jeune femme belle et insouciante qui rêve de voyages et d'indépendance. Une jeune fille qui ne prend pas conscience du pouvoir qu'elle a sur les hommes.

   Solal est plus complexe que la première impression qu'on a de lui. On pense d'abord avoir affaire à un jeune homme arrogant et sûr de lui, avec un certain nombre de conquêtes féminines comme certains sous-entendus le laissent penser. En fait, il s'avère un compagnon agréable et attentionné pour les autres protagonistes. Son passé pourrait bien vous surprendre. Je n'en dirai pas plus. Je ne m'attendais pas trop à m'attacher à ce personnage à prime abord et j'ai été agréablement surprise de la personnalité qui se cachait derrière cette façade.

   Ces six compères ne sont pas les seuls personnages, d'autres apparaissent et prennent part au développement de l'intrigue, mais ceux-ci sont les principaux protagonistes. Je trouve un peu dommage que tous ces jeunes gens aient sensiblement le même âge et se retrouvent tous embarqués dans la même histoire. J'aurais voulu plus de diversité. Surtout qu'ils finissent tous en couple les uns avec les autres. C'est mignon, mais un peu trop surfait selon moi. Bien entendu, la diversité, on la retrouve dans leurs cultures différentes et dans leurs caractères, mais là encore, au final je trouve que les différences se gomment au fil du récit.

 


►  La conclusion

 


   Ce récit m'a indéniablement fait voyager et fait passer un agréable moment. Les descriptions sont soigneusement dosées, l'univers est riche et les personnages attachants. Malia a du talent. Je regrette quelques concours de circonstance arrangeants, des caractères de personnage qui perdent leurs particularités au profit d'un groupe sur la fin et quelques associations fleur bleue. Néanmoins, Maliasca est un récit à découvrir. Et le tome 2 nous réserve sans doute de nombreuses surprises !

 

►  Classification : OOLONG

 

 

 

 

Maliasca de Malia

 

 

►  Extrait de l'avis de Sachiko [Les Papillons de Papier]

 

   Quand je suis tombée sur Maliasca, ce qui m'a intriguée, c'était le statut « terminée » de cette fiction qui ne compte que 13 chapitres et pour moi, qui ne sais rien faire de court, je me suis demandée ce que ça pouvait bien donner. Ma curiosité étant titillée, je me devais de lire le premier chapitre ! Et voilà qu'il me charme et que je passe direct au suivant sans reprendre ma respiration. Forcément, je devais lui écrire une petite chronique pour vous présenter cette fiction qui m'a fait voyager le temps d'une semaine.

   Dès les premières lignes, vous débarquez en plein jeu de carte, dans ce qui semble être une taverne, où l'alcool et l'argent coule à flot et c'est là que vous faites pour la première fois connaissance avec le héros, Marwan Cyriak, surnommé tout du long « Rwan ». Je me suis tout de suite attachée à ce personnage car j'aime ce genre de héros un peu perdu, qui n'a quasimentpersonne sur qui compter et qui doit se débrouiller par lui-même, quitte à faire des choses pas très avouables pour survivre. Or, Rwan, c'est tout à fait ça. Alors même qu'il se trouvepathétique et qu'il se décrit lui-même comme un bon à rien, je le trouve très attachant et je pense qu'il a quand même beaucoup de courage. C'est juste que ce type à la fâcheuse habitude de se jeter dans des situations qui lui retomberont toujours sur le coin du museau, ah ah.

   À travers Rwan, c'est tout une galerie de personnages que vous allez rencontrer, car ne croyez pas que l'histoire se construit simplement autour des galères de Rwan. Non, c'est en la compagnie de tout un petit groupe que vous allez progresser vers la fin de cette histoire. A commencer parLizia, l'amie d'enfance, la grande s½ur adoptive en quelque sorte, celle qui s'occupe de lui et n'hésite pas à le sermonner quand il y a besoin (et il y a besoin souvent). Personnellement, j'ai eu plus de mal à m'attacher à elle qu'avec Rwan car je n'aime pas son caractère trop sérieux, trop protecteur, trop... guindé, presque. Certes, elle apparaît comme une figure maternelle ici, mais d'un autre côté, elle empêche aussi Rwan d'étendre ses ailes et ne fait que le réprouver. 

   Heureusement, le second personnage féminin que Rwan croisera lors de son périple, c'estSoukaïna, aussi appelée Sanouk, et Sanouk, je lui voue un culte, tellement je l'aime. Pour moi, Sanouk est ce qui fait 50 % du charme de cette fiction, car elle est typiquement le genre de personnage que j'apprécie. Forte tête, débrouillarde, avide de liberté, de nouvelles découvertes, pleine d'humour et doté d'un sacré caractère, celle fille a réponse à tout et sait toujours quoi faire pour se sortir d'une situation hasardeuse. C'est d'ailleurs en cherchant un repas gratuit qu'elle va rencontrer Rwan et se mêler à sa quête. Issue d'un peuple (les Skyrssyan) à la réputation plus que douteuse (voire dangereuse), elle vous frappe tout de suite par son côtémystérieux, tant par les secrets qu'elle cache, que par son physique assez atypique, à savoir la peau pâle, les cheveux noirs et les yeux gris métallique aux multiples nuances. En gros, rien que pour Sanouk, cette fiction mérite d'être lue. 
Tags : Malia, Steampunk, Terminé, <15 chapitres, Critique de Célia, Fiction originale, Oolong
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#Posté le mardi 02 août 2016 07:54

Modifié le dimanche 05 novembre 2017 04:55

Le Fou et le Cavalier de Hoshiro Ryuko

Découvrez l'histoire
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FanFiction en pause  |||   Aventure - Romance  |||   12 chapitres en ligne 

 

 

►  Mot sur l'auteur
   Hoshiro-Ryuko est née à Aix-en-Provence en 1989, mais a passé son enfance en Charente, berceau de son inspiration sur les légendes urbaines. Mère de deux enfants depuis 2011, elle fait son possible pour continuer ses passions que sont l'écriture de son roman et la réalisation d'illustrations. Hoshi a un caractère doux, un peu réservé mais possède un certain humour décalé. Les trois choses qu'elle aime dans la vie ? Les chats, le chocolat et les pommes vertes. 

 

 

►  Résumé
   Après le départ d'Alice, le chapelier perd mystérieusement connaissance et ne semble pas décidé à se réveiller. Mais ce n'est pas le plus étrange, un jeune homme chevauchant un Jabberwock débarque à Marmoréal et prétend savoir ce qui tue Tarrant à petit feu. D'après lui, le fou n'en aurait plus que pour quelques jours à vivre. Il s'ensuit alors une véritable course contre la montre afin de sauver le dernier des Hightopp, car sans ce cher chapelier, Underland pourrait bien perdre ses dernières couleurs...

 

 

 

 

Le Fou et le Cavalier de Hoshiro Ryuko

 

 

Le Fou et le Cavalier de Hoshiro RyukoCritique du 23 janvier 2017 by Célia (dans le cadre de l'abécédaire 2017)










 

► Le contexte de la correction

 


   Faire une critique sur une fiction dont on est la correctrice et sur laquelle on a passé pas mal d'heures, c'est assez perturbant j'avoue... ça me donne l'impression de critiquer en partie mon propre travail... Enfin bref, je vais faire de mon mieux pour être pertinente – défi, défi !

   Le Fou et le Cavalier, c'est un projet auquel Hoshiro tient beaucoup. Un projet non seulement concrétisé par une histoire qui prend peu à peu forme, mais aussi un projet graphique avec de nombreuses illustrations réalisées avec talent – ça mérite d'être souligné ! C'est un univers qui ne lui appartient pas – puisqu'inspiré d'Alice au Pays des Merveilles – mais qu'elle parvient à s'approprier, à adapter à son histoire avec beaucoup de talent. Cette adaptation passe aussi par l'illustration.
 
   En commençant ce travail de correction avec Hoshiro, je ne connaissais pas l'univers d'Alice. J'avais vu le dessin animé étant enfant, mais il ne faisait pas partie de mes préférés et j'en avais oublié l'histoire. Ce travail de correction était – et est toujours  – un défi à plusieurs égards : m'immerger dans un cadre que je ne maîtrisais pas et réussir à guider Hoshiro sur le chemin délicat de la réappropriation d'une histoire existante, me plier à son perfectionnisme et corriger le texte du point de vue syntaxique et orthographique.
 
   S'il y a bien un point sur lequel j'aimerais insister, c'est l'incroyable persévérance d'Hoshiro. Elle a retravaillé encore et encore ses chapitres jusqu'à atteindre ses objectifs – et satisfaire sa correctrice particulièrement exigeante. C'est un travail de longue haleine pour moi, mais surtout pour elle.
 
   Bon, tout ça ne donne pas mon avis sur le contenu et sur la forme, mais ça permet de mieux situer le contexte.
 
   Cela étant, entrons dans le vif du sujet.

 


► L'évolution du projet et de l'auteur

 


   Le plus intéressant dans le travail de correction, c'est voir l'évolution d'un projet mais aussi et surtout l'évolution d'un auteur. Au fil des chapitres et des corrections, j'ai vu une évolution – dans le sens positif du terme – de la plume d'Hoshiro. Je pense sincèrement que le travail de correction est un partage et qu'auteur comme correcteur ont autant à apprendre dans cet exercice. Hoshiro a affiné sa plume et apporter plus de profondeur à son univers, plus d'appropriation aussi peut-être. Si la trame de l'histoire était déjà bien fixée et bien qu'on n'ait pas travaillé ce point-là ensemble, au fil de la réécriture, j'ai senti plus de passion, plus de profondeur au niveau des personnages mais surtout plus de magie, plus de rêve dans les descriptions et plus de dosage. Le principal problème dans la plume d'Hoshiro résidait dans la composition des phrases et dans le dosage des informations – quelle information à quel moment, mais surtout comment l'aborder et apporter juste ce qu'il faut pour laisser le lecteur voyager.
 
   Je ne vais pas m'attarder sur les défauts de la plume, puisque mon travail est justement d'y remédier et que ce n'est pas utile dans ce contexte de détailler en long et en large l'immense privilège que cela représente de m'avoir comme correctrice – j'aime bien me jeter des fleurs de temps en temps...
 
   Ce qui est important à retenir, c'est l'évolution et la quantité de travail que cette nouvelle version des premiers chapitres représente. L'évolution d'une histoire depuis un premier jet brouillon vers un univers accompli, mais aussi et surtout l'évolution d'un auteur dans son style, dans l'élaboration de son projet, dans la définition des limites de son univers.

 


► L'univers et l'appropriation

 


   Le Fou et le Cavalier se déroule dans l'univers d'Alice au Pays des Merveilles et plus précisément l'univers du film de Tim Burton – un film que je n'avais d'ailleurs jamais vu en commençant mon travail de correction, mais j'ai remédié à ce problème. C'est aussi pour cela que mon point de vue était intéressant car il permettait de s'attarder sur la compréhension de l'univers par un néophyte. Développer un lexique, un résumé et apporter des détails neufs dans le texte ont été nos premiers pas pour assurer la compréhension pour un large public – spécialistes comme débutants.
 
   L'appropriation dans le respect de l'existant, c'est le n½ud de la fan-fiction quel que soit son sujet ! 

 


► Les points forts

 


   La multiplicité des points de vue, la profondeur des personnages, les détails personnels apportés par Hoshiro tout en respectant la trame initiale de l'univers préexistant sont autant d'atouts de ce récit. A mon sens, une fan-fiction présente plus de contraintes que récit original. Alors oui, l'univers est déjà créé, mais c'est d'autant plus compliqué je trouve de respecter ce cadre et de trouver sa place. Le respect des personnages existants dans le caractère qui leur a été donné par leur auteur est sans doute le point le plus difficile. Et Hoshiro gère ça de main de maître que ce soit dans le texte ou dans les illustrations. Pour cela, je te félicite ma belle ! En plus, les personnages de l'univers d'Alice au Pays des Merveilles sont assez complexes je trouve et Hoshiro a su capté toutes les nuances de leur caractère pour les transcrire au mieux, comprendre leur psychologie, les pièces maîtresses qui définissent leur identité pour définir leurs réactions, leurs sentiments. C'est un travail remarquable qu'elle a fourni de ce point de vue là. Et sans doute l'un des éléments qui participe à la richesse de ce récit.

 


► Les défauts de la plume

 


   Ce n'est pas facile pour tout le monde de mettre des mots sur des images visuelles ou mentales, de décrire un univers – de le transcrire plutôt, cela exprime plus de profondeur. Ça fait partie des difficultés majeures rencontrées par Hoshiro. Elle se représente l'espace avec beaucoup de détails – comme on peut le voir d'ailleurs dans ses illustrations – mais les mots n'étaient pas à la hauteur de sa pensée et de ses dessins. C'est un point sur lequel on devra encore travailler à l'avenir même si ça s'est bien amélioré dans la nouvelle version des premiers chapitres. Et le plus difficile dans ce cadre pour un correcteur, c'est de comprendre l'idée que l'auteur a voulu faire passer et de trouver les mots pour la sublimer. Je pense que je ne m'en suis pas trop mal sortie de ce point de vue là – Hoshiro confirme ?  
 
   Un conseil que je pourrais donner à Hoshiro pour s'améliorer dans les descriptions ? Euh, question difficile. Les descriptions me viennent toujours assez naturellement et j'arrive assez bien à transcrire un décor en peu de mots. Tout est dans le choix des mots, la composition des phrases et le dosage. Il faut trouver le juste équilibre entre les différents composants – comme pour la potion du Cavalier pour sauver Tarrant – et faire intervenir tout ça au bon moment. Ça viendra avec le temps je pense, à force de travail et de persévérance – et je sais qu'elle ne manque pas de persévérance.

 


► Retour sur un point critique

 


   Un point qui a été soumis à longues discussions : l'accent de Tarrant. Cet accent assez particulier se retrouve dans les dialogues et dans les pensées du personnage surtout quand il est en colère, qu'il est fatigué ou qu'il a peur – les émotions sont un point très important dans la lecture de ce personnage ne fusse que par le fait que ses yeux changent de couleur en fonction de ces éléments. Certains trouvaient que c'était trop et que ça rendait le texte incompréhensible, d'autres que ça faisait partie intégrante du personnage. Je vous pose une simple question : l'auteur doit-il – ou elle – faire des concessions sur ce qui lui tient à c½ur pour plaire au plus grand nombre ?
 
   Selon moi, la réponse est non. L'accent outlandais est l'une des spécificités du personnage. Ça fait partie de son caractère, de sa personnalité et aussi de son charme. Cet accent m'a un peu perturbée au départ, c'est toujours un peu déroutant, mais on s'y habitue. Hoshiro a connu des moments de doute concernant ce détail. Fallait-il uniquement décrire l'accent sans le refléter dans les dialogues pour que les lecteurs puissent lire les répliques plus facilement ? Ou abandonner ce détail ? Ou encore laisser tout comme ça sans tenir compte des remarques récurrentes des lecteurs ? Finalement, on a fait un compromis entre tout ça – je dis « on » mais c'est surtout Hoshiro même si on en a beaucoup discuté. C'est extrêmement difficile de décrire un accent parlé par écrire. Le plus facile, c'est l'imitation orale, mais dans un texte, ça ne marche pas – non sérieux, je vous apprends quelque chose là ! On a opté pour une simplification de l'accent en choisissant des éléments clés caractéristiques de la manière dont Hoshiro « entend » l'accent outlandais. Je pense qu'on y perd un peu de la profondeur du personnage, mais c'était l'option la moins dommageable qui va sans doute plaire au plus grand nombre. C'est peut-être un excellent sujet de débat – je note l'idée.

 


► La conclusion

 


   Je ne sais pas encore vers quoi Hoshiro va nous mener, je ne connais rien de la trame, de l'objectif ultime, du dénouement – donc pas la peine de me harceler pour avoir des détails... de toute façon, je ne dirai rien. Une chose est sûre, tout est réfléchi. Je me réjouis de voir comment ce récit va évoluer, comment les détails disséminés dans le récit vont finalement s'assembler pour former le motif final.
 
   Voilà une critique assez différente de ce que je fais d'habitude, mais je n'étais pas dans la même situation. Bon, je corrige toujours les détails durant mes lectures – que je sois correctrice attitrée ou pas – mais c'est sans doute le projet sur lequel j'ai passé le plus de temps et l'auteur qui a le plus sollicité mon avis au fur et à mesure pour l'aider à transcrire ses idées. C'est bien différent du cas où on m'envoie un chapitre pour une simple correction orthographique une fois qu'il est fini...
 
   Bref, Le Fou et le Cavalier est un très beau projet qui vaut la peine ! Vous savez donc ce qu'il vous rester à faire. 

 


► Classification : OOLONG

 

Tags : Hoshiro Ryuko, Critique de Célia, Oolong, Aventure, Romance, Fanfiction, Abécédaire 2017, En pause
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#Posté le lundi 23 janvier 2017 15:04

Modifié le samedi 02 février 2019 09:49

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